Cette ville est la capitale de légumes et des agrumes, plusieurs tonnes de fruits pourrissent chaque année, aucune politique pour conserver et transformer les fruits.
Beaucoup de vendeuses de légumes se sont installées au bord de la nationale Kindia-Conakry pour vite écouler leurs marchandises mais elles enregistrent des pertes chaque jour.
« On achète un casier d’ananas à cent soixante mille franc guinéen et on revend un à quinze mille franc, deux à vingt cinq mille mais parfois, ça ne finit pas et les fruits pourrissent avec nous. Pour ne pas pas perdre, avant que ça ne pourrisse trop avec nous, si c’est l’ananas, on l’épuise pour les revendre en détail et si c’est les tomates et autres, on envoie au marché pour les femmes ménagères et c’est comme ça on perd ».
La situation va de mal en pie. Ces vendeuses traversent les moments difficiles, elles ont été obligées de changer leurs places suite au travaux de rénovation de la route Kindia-Conakry.
« La réfection de la route nous arrange mais aussi nous souffrons, les autorités nous ont demandé de quitter là où nous étions. Il est difficile maintenant de trouver une bonne place au bord de la route ensuite là où nous revendons aujourd’hui, il y a de soleil et la mévente. Certains de nos produits pourrissent parce que les affaires ne marchent pas comme avant. Quand ça pourrit, on jette pour éviter tout ça, on achète pas trop de légumes comme avant »
Il est temps d’aider ces femmes vendeuses pour la construction des unités de conservation et de transformation mais aussi, les hangars de vente sur le long de la nationale Kindia-Conakry.
Ibrahima Sory Soumah « Peni Peni »