Kolakhouiré est l’un des 9 districts de la sous préfecture de Madina woula, c’est un village agro-pastorale. Les citoyens vivent majoritairement de l’agriculture mais le district manque d’infrastructure de base.
Aboubacar Sylla, président de district de Kolakhouiré, tire la sonnette d’alarme :
« Le premier problème de ce district, c’est ce pont. Nous avons huit autres districts derrière nous et tous traversent ce pont mais il est aujourd’hui gâté. Si c’est la saison des pluies, on ne peut même pas voir le pont, il sera englouti par l’eau et on ne peut rejoindre la ville. Ensuite, notre mosquée a été construit il y a de celà cinquante ans, nous ne pouvons pas bien prier car l’eau coule partout. Il faut mettre les bols par endroit. Nous demandons aux uns et autres de nous aider à reconstruire notre mosquée ».
Les jeunes de Kolakhouiré n’ont aucun lieu de loisir, la seule activité qui leur réunit est le football.
« Parfois, nous avons besoin de nous divertir mais nous avons pas de lieu de loisirs, pas de terrain de football, nous avons dégagé quelques parties pour jouer. Nous avons aussi les terres cultivables, les jeunes ont la volonté et l’énergie de travailler mais il n’ont pas d’aide » se lamante le président de jeunesse Alseny Soumah.
Un seul forage pour tout le village. Les femmes du district kolakhouiré sont aussi confrontées au problème d’eau et de marché
« Le manque d’eau nous fatigue ici, nous n’avons pas de marché, les femmes de Kolakhouiré aiment évoluer dans le domaine agricole mais les boeufs les empêchent. Nous demandons aux autorités et aux personnes de bonne volontés de nous aider à avoir des grillades pour empêcher les boeufs d’envahir nos champs, pour qu’on puisse bien travailler dans les jardins », lance Fatoumata Camara, présidente des femmes de ce district.
Le district kolakhouiré n’est pas le seul dans ce état à Kindia, plusieurs autres villages traversent les mêmes difficultés.