Home Kania news Kindia : l’origine de la bénédiction de Tabounna, faut-il partir 7 fois...

Kindia : l’origine de la bénédiction de Tabounna, faut-il partir 7 fois pour être satisfait?

227
0

Situé à 7 kilomètres de la ville de Kindia, le district Tabounna compte environ mille cinq cent habitants après le dernier recensement. Ce village a un côté particulier, chaque vendredi, des milieux de personnes se donnent rendez-vous pour implorer la grâce Divine.

Elhadj Fodé Moussa Sylla, premier imam de Tabounna, explique comment la bénédiction a démarré dans ce lieu réputé être saint.
« Nos parents ont envoyé un fils de ce village à tamisso Dar-es-salam pour étudier le Coran, quand il est revenu, il a ouvert une école coranique et c’est ainsi les invocations ont commencé petit à petit ici. Mais en ce moment, c’est seulement entre les fils de Tabounna et quelques villages environnants. Après la construction de la mosquée par les autochtones, à l’inauguration de cette maison de Dieu, ils ont invité les sages du manding, du fouta, après constat ceux-ci ont dit qu’il y’a des traits de ressemblance entre ce district et la Mecque, c’est ainsi ils ont dit à nos parents s’ils refusent la danse dans ce village, ils auront tout sans se déplacer. C’est suite à cela que la bénédiction a pris de l’ampleur, les gens ont commencé à venir de partout en Guinée même hors du pays » explique le premier imam de Tabounna.

Pour trouver solution à ses problèmes, il faut se rendre sept fois à Tabounna, estime beaucoup de fidèles. Elhadj Fodé Moussa Sylla imam de ce district précise
« Souvent, les gens nous disent ça et peut-être qu’ils ont fait le constat mais selon nos remarques et le retour des fidèles musulmans qui nous appellent, certains peuvent venir une fois seulement. Ils sont satisfaits et d’autres peuvent venir plus de 7 fois avant que leur problème ne soit résolu. Cela dépend des situations et la volonté de Dieu, c’est pas forcément dit de venir sept fois. En tout cas on impose pas ça » éclaire l’imam de ce district.

Ibrahima Sory Soumah « Peni Peni »

Previous articleKindia : immersion dans Kolakhouiré, un disctrict qui manque d’infrastructures de base
Next articleKindia : le prix des oreillers en kapok grimpe, les vendeurs expliquent les raisons

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here