Le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, dans son programme de réforme institutionnelle et de qualification de son offre de formation et de recherche, révise et adopte des textes réglementaires des classes préparatoires aux grandes écoles. C’est dans ce cadre qu’il a initié un atelier de 5 jours à Kindia, regroupant certains cadres de ce département.
Abdoulaye Keita, conseiller chargé des missions et Coordinateur du projet de mise en place des classes préparatoires au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, parle de ce projet qui est une première en Guinée.
« Les classes préparatoires est un système d’enseignement supérieur qui consiste à un recrutement par concours des bacheliers qui seront formés pendant 2 ans et ses 2 années, vont être amenés via un autre concours a accédé aux grandes écoles d’ingénierie dans le monde entier. En Guinée, le processus a commencé depuis 2017 avec des conventions signées avec notamment le lycée de parc à Lyon et l’Institut polytechnique de Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro où nous envoyons nos étudiants qui passent les classes préparatoires avant de partir en France. Grâce à ce projet, nous avons aujourd’hui 48 élèves en Côte d’Ivoire, 26 en France dans divers programmes de haut niveau et 6 au Maroc également dans l’une des prestigieuses écoles du royaume » » explique t-il
Ces écoles préparatoires existent dans plusieurs pays, c’est pourquoi depuis l’avènement du CNRD au pouvoir, les autorités en charge de l’enseignement supérieur ont fait de ce projet leur cheval de bataille afin de construire les édifices dans ce sens en Guinée.
« La meilleure façon de maintenir nos élites c’est de pouvoir créér des conditions d’apprentissages et d’études en Guinée. C’est pourquoi l’Etat a décidé d’implémenter les classes préparatoires. Un site a été dédié à ce projet à Dalaba et le processus de formation va démarrer après la construction des édifices et infrastructures. Comme c’est des nouvelles institutions, il faut les doter des cadres organiques qui permettent de définir tout le fonctionnement juridique afin de créér les meilleurs cadres d’apprentissage et de formation pour nos bacheliers »
A l’issue de ces 5 jours de travaux, des textes statutaires et réglementaires fondamentaux du système d’enseignement, de la recherche et de l’innovation guinéen seront finalisés afin de pouvoir être soumis aux autorités pour approbation et adoption.
Ibrahima Sory Soumah PENIPENI
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