Le procès des personnes interpellées lors de la manifestation contre le manque de courant a repris ce lundi, 25 mars 2024 au tribunal de première instance de kindia, 23 personnes ont été accusées de violences et blessures volontaires, destruction d’édifices et participation à un attroupement délictueux dans cette affaire.
Cette 2ème journée du procès était consacrée aux interrogatoires de certains prévenus comme nous explique Jean Pierre tolno substitut du procureur de la République près du tribunal de première instance de kindia.
« A cette audience 14 des 23 prévenus ont été entendu sur les infrastractions mises à leur charge, ça reste une dizaine de personnes à entendre sur ces faits. Les partis civils ne sont pas encore entendu donc c’est après interrogatoires et auditions de toutes ces parties que le ministère public éventuellement présentera ses réquisitions »
Tous les présumés manifestants affirment être au mauvais lieu au mauvais moment<<on m’a interpellé pendant que je faisais le taxi, je suis venu tomber sur un groupe de manifestant, l’un d’eux m’a retiré mon casque je suis parti récupérer ça dès que je suis revenu vers ma moto, c’est là-bas les gendarmes sont venus, les manifestants ont pris la fuite, ils m’ont pris, embarqué dans leur voiture après m’avoir administré des Coups, c’est là-bas j’ai laissé ma moto je n’étais pas dans la manifestation>> témoignage-t-il
Abordant dans le même sens, un autre prévenu affirme aussi qu’il a été arrêté dans un garage après un voyage<<On quittait Conakry avec les marchandises à bord de mon véhicule arrivée à kindia, j’ai donné la voiture à mon apprenti de partir débarquer le reste des colis, moi je suis resté dans le garage de mon amis, soudain on a vu les gendarmes débarquer, procéder directement à notre arrestation sans chercher à faire la distinction » explique l’un des présumés auteur d’attroupement délictueux.
Selon toujours le substitut du procureur tous ceux qui ont participé à ses manifestations seront retenus dans les liens de la prévention pour les infrastructures mises à leur charge et l’affaire a été renvoyée ce mardi, 26 mars 2024 pour la suite de l’interrogatoire.
Nous y reviendrons
IBRAHIMA SORY SOUMAH
PENIPENI
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