Depuis plusieurs années, les autochtones et la famille Diallo sont à couteaux tiré au autour d’un domaine de 84 hectares situé dans le district coliagbé, sous préfectures de kindia. Selon nos informations, c’est la famille Diallo qui occupait ce terrain suite à un achat dans les mains des blancs avant même l’indépendance. Après plusieurs années de ménace, les autochtones demandent à cette famille de libérer ce domaine sous prétexte que c’est une propriété de leur parent, ce dimanche 17 mars 2024, un groupe de personnes s’est attaqué aux biens de cette famille.
En plus du pillage de ses biens et vers la récupération totale de son terrain de 84h laissé par son père, la vie de Ibrahima kalil Diallo est aussi menacée selon lui<<Depuis 2018, je vois un groupe venant de Conakry avec à sa tête un certain Elhadj Abou qui affirme que notre plantation c’est pour leur grand parent qu’ils veulent maintenant récupérer, chaque jour c’est des menaces. Ils sont venus ravagés tout mon champ cest ainsi, jai porté plainte, certaines personnes ont été arrêtées enprisionnées à la prison civile de kindia. Un dimanche maintenant je vois un groupe venir en m’informant que Naby l’un des présumés auteur du pillage dans mon champ est décédé en prison après être condamné par la justice, ils ont dit que le défunt ne sera pas enterré seul, qu’il sera enterré avec moi parce que c’est moi qui ai porté plainte contre lui , jusqu’a ce qu’il est décédé en prison, automatiquement j’ai appelé le colonel pour assistance vers 8h mais malheureusement, les forces de l’ordre sont t’arrivées trop tard à 14h, le chef de district et Elhadj abou ont envoyé les jeunes casser mes 6 maisons, 4 voitures même mon chien, ils n’ont pas épargné. Aujourd’hui je suis menacé, ils disent que quand je retourne là-bas, ils vont me tuer je suis dans la nature entre Conakry-kindia>> raconte-t-il
Deux semaines après cet acte, ibrahima kalil Diallo et sa famille ne savent plus à quel Saint se vouer après une autre plainte au tribunal de première instance de kindia sans succès<<C’est un domaine de 84h que nous avons obtenu à travers un blanc qui a vendu à mon père avant même l’indépendance cela trouvait que Coliagbé n’existait même pas, après ce pillage récemment on a encore porté plainte à la justice mais jusqu’à présent, aucune décision, pendant ce temps ma vie et celle de ma famille sont menacées même le dimanche dernier, ils ont tenu une réunion pilotée par le président de district et Elhadj Abou qu’ils ont récupéré maintenant le domaine laissé par leur parent, que c’est fini et ils ont ordonné aux jeunes dès qu’ils voient l’un de nous là-bas de le tuer. Donc on ne peut retourner à coliagbé, là où on est né grandit alors je compte sur Dieu et la justice ma force c’est eux>>
IBRAHIMA SORY SOUMAH
PENIPENI
620679928