Le corps sans vie d’un jeune homme d’une trentaine d’années a été découvert ce jeudi matin à ferefou 2, secteur boubouyah, dans la commune urbaine de kindia, la victime du nom de Abdoulaye sylla serait un malade mental.
Naby Sylla, père de la victime a expliqué les circonstances dans lesquelles il a été informé
« Je voulais partir dans mon jardin avec mon fils quand j’ai constaté son absence à la maison c’est ainsi j’ai demandé à le retrouver, dans les recherches, son frère est venu retrouver son corps ici, c’est ainsi on m’a appelé j’étais déjà au champ, je suis revenu à la maison ».
Selon toujours notre interlocuteur, Abdoulaye sylla a succombé suite à une bagarre entre lui et un policier bénévole, il y’a de cela 6 mois.
« Il est mort suite à une bastonnade par Augustin un policier qui est avec nous dans le quartier, il était dans le bar du petit frère de cet agent quand Augustin(agent) est venu en fumant le chanvre indien, c’est ainsi il a dit grand arrêtez de fumer la drogue parmis nous ici, normalement c’est toi qui doit nous dire de ne pas fumer étant agent, c’est ainsi Augustin lui a insulté 2 fois, quand il a répliqué, cet agent s’est directement jeté sur lui et lui a frappé avec un bois jusqu’à ce que l’une de ses mains à été fracturée. Mes frères ont voulu l’envoyer suivre le traitement à Conakry mais moi je l’ai dit de nous laisser gérer entre voisins, il y’a de cela 6 mois » explique t-il
Avant de poursuivre <<Hier il a vomit le sang c’est ainsi j’ai appelé au commissariat pour informer le commissaire en lui disant que mon fils que son agent a frappé a commencé à vomir le sang, il m’a dit de ne plus répéter ça pour lui, je l’ai pris je l’ai envoyé pour qu’il puisse constater lui même, il m’a dit que depuis 6 mois l’acte s’est passé donc c’est ça qui a provoqué ce vomissement de sang, j’ai dit oui parce que quelqu’un peut faire l’accident après un an, la maladie rechute, il m’a dit de faire ce que je veux qu’il ne peut rien faire>>
Mort suite à une bastonnade ou pas, pour le moment, le médecin légiste n’a pas encore finit ses analyses après constat sur le terrain, attendons donc de voir la suite.
Nous y reviendrons
IBRAHIMA SORY SOUMAH
PENIPENI
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